Une quinzaine d’habitant-es ont participé au lancement de la démarche Habitat Participatif Villeneuve le samedi 10 Février. L’objectif de faire avancer des projets concrets pour favoriser l’émergence d’habitat participatif dans les quartiers populaires.
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à nous contacter !
Le collège des Écossais à Montpelllier a été fondé en 1924 comme lieu d’étude par le botaniste et urbaniste Patrick Geddes.
Ce patrimoine a failli être détruit lors d’une modification du PLU de Montpellier afin de rendre ce lieu constructible et le livrer au béton. Il a été sauvé de la destruction grâce à Vive Montpellier Nord.
Stop aux démolitions ! Moratoire immédiat ! Non à la politique destructrice de l’ANRU
En février prochain se tiendront les 20 ans de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU). À cette occasion, nous proposons de nous retrouver le mercredi 7 février 2024 au niveau national à Paris, en un lieu central, Bourse du Travail ou autre à préciser, le matin. Nous demandons à être reçus en délégation par la direction de l’ANRU à son siège où nous nous rendrons l’après-midi pour porter nos revendications et en premier lieu le moratoire immédiat pour l’arrêt des démolitions. Aux représentants de l’ANRU, nous disons : soyez dignes des principes et des fondamentaux dont vous vous réclamez pour vous mettre à l’écoute des habitants en acceptant le moratoire immédiat sur toutes les démolitions programmées et en recevant notre délégation.
Pour être tenus informés du déroulement de cette rencontre, nous vous invitons à signer notre appel national et nous vous enverrons prochainement par mail le planning de la journée.
Nous invitons tous les collectifs, associations, habitants, militants à rejoindre notre regroupement en écrivant à stop.aux.demolitions.anru@gmail.com. Préparons et organisons ensemble cette journée !
Une VILLE qui adopte toutes les mesures nécessaires -normatives, urbaines, économiques et sociales- contre la discrimination sous toutes ses formes, à l’égard des femmes et des filles, garantissant leur plein épanouissement personnel, leur égalité dans le l’exercice et la réalisation de leurs droits à la citoyenneté, en particulier ceux des femmes vivant dans la pauvreté ou en situation de vulnérabilité, des personnes d’ascendance africaine, des indigènes, des femmes déplacées, migrantes, métisses, LGBTIQA et souffrant de handicaps, entre autres.
Une VILLE qui garantisse la parité dans la participation politique complète et effective des femmes et l’égalité des opportunités en matière de leadership à tous les niveaux de la prise de décision dans la vie politique, sociale, culturelle, économique et publique, en affermissant leurs voix et en générant des espaces et des ressources pour les programmes consacrés aux femmes.
Une VILLE exempte de violence -physique, psychologique, verbale, matérielle ou symbolique- contre les femmes dans la sphère publique ainsi que privée, qui garantisse la sécurité d’utilisation et de jouissance des espaces publics et des biens communs et assure la liberté de circulation. Une VILLE où la peur ne soit pas une limite à leurs libertés. Une VILLE qui garantisse le droit des femmes de prendre les décisions relatives à leur propre corps.
Une VILLE qui assure la protection des femmes, y compris des réfugié-e-s, en période de guerre et de conflit. A une époque à laquelle les conflits armés et les déplacements forcés constituent des phénomènes de plus en plus urbains, il faut se pencher tout particulièrement sur les menaces qui pèsent sur les femmes, ainsi que sur leurs vulnérabilités et sur leurs besoins spécifiques. La responsabilité d’attaquer à la racine les causes de ces conflits qui affectent si gravement les communautés vulnérables, y compris les femmes, incombe à la communauté internationale.
Nous voulons une Ville qui garantisse la réalisation du logement adéquat, de la sécurité de tenure des femmes, des droits de succession, de l’accès à l’eau potable, de l’assainissement et de l’hygiène, en particulier pour les femmes seules assumant la responsabilité de leur foyer et de leur famille.
Une VILLE qui reconnaisse, valorise et redistribue le travail de prise en charge des personnes dépendantes et de soin communautaire, principalement assumé par les femmes. La prise en charge devrait être une responsabilité publique et sociale, au-delà de l’individuel, qui devrait être assumée par toute les personnes et devrait être incluse et budgétisée dans les politiques publiques.
Une VILLE qui garantisse aux femmes un accès équitable et abordable aux biens, services publics et aux opportunités offertes par les villes, qui incorporent les besoins des femmes, en accordant une attention particulière aux soins dirigés à l’enfance, aux personnes âgées et aux personnes souffrant de handicap à charge, tels que: les services de prise en charge de l’enfance, la nourriture et la nutrition, les services de santé, les transports publics de qualité répondant aux besoins de mobilité des femmes, l’éclairage public décent, les installations sanitaires fonctionnelles, les lieux et infrastructures de travail décent-e-s pour les travailleuses informelles qui sont majoritaires, ainsi que des opportunités culturelles pour les femmes, en particulier les jeunes.
Une VILLE qui promeuve l’autonomie économique des femmes, garantissant l’égalité de l’emploi, la dignité et l’égalité de rémunération pour tous et toutes en conditions égales, la reconnaissance du travail informel des femmes, source déterminante de revenu dans les villes. Une VILLE qui modifie les relations de pouvoir entre hommes et femmes, familles, marché et État, transformant la ville en fonction des besoins individuels et collectifs des femmes.
Une VILLE où les femmes aient une voix active et décisive dans le processus de planification, conception, production, utilisation et occupation de l’espace urbain. Où le processus de planification urbaine place au centre des programmes les besoins, les usages et les désirs de la diversité des personnes, sans omettre les femmes et les autres identités.
Une VILLE qui prenne en compte la diversité des femmes, en fonction des différences d’âge, de capacités physiques, d’origine, de nationalité, d’appartenance ethnique, de religion, de race, de situation économique, d’orientation sexuelle, religieuse ou politique. Une VILLE qui garantisse, respecte les liens et les identités communautaires, favorisant les relations sociales et l’échange culturel, sans discrimination envers les femmes en raison de leurs coutumes, traditions ou pratiques sociales.
Une VILLE qui promeuve l’égalité de genre pour accéder au crédit et aux marchés et défende l’environnement et la vie. Une VILLE qui élimine les inégalités sociales, économiques et de genre entre le rural et l’urbain, qui valorise les formes de production agricole paysanne et l’agriculture urbaine, noyaux de la vie urbaine. Une ville qui reconnaisse le lien décisif entre le rural et l’urbain.
Un Forum Ouvert du secteur 6 s’est tenu le samedi 9 décembre 2023 de 9h30 à 12h30. Les participant-es ont échangé sur plusieurs thématiques :
-Participation & relation aux institutions,
-Prévention Incendie,
-Logement et cadre de vie,
-Emploi-Jeunesse et luttes contre les discriminations
Un compte rendu est en préparation pour continuer les actions. Pour poursuivre les échanges, un groupe a été créé sur Whatsapp (si vous souhaitez le rejoindre ou demander des infos vous pouvez écrire par mail au Cci6) et consulter le site internet https://conseilscitoyensindependantsgrenoble.fr.
Un incendie s’est déclarée dans un appartement du 120 Galerie de l’Arlequin le jeudi 7 décembre 2023 vers 8h15. Un homme est décédé en se défenestrant pour échapper à l’incendie de son appartement.
Un homme se tue en se défenestrant pour échapper à un incendie
Un habitant du quartier a trouvé la mort ce jeudi matin en se défenestrant pour échapper à l’incendie de son appartement, apprend Le Dauphiné Libéré de sources concordantes. Selon les premières informations, le feu s’est déclaré vers 8h15 au troisième étage du 120 galerie de l’Arlequin. Un occupant des lieux aurait alors sauté dans le vide, sous les yeux d’une patrouille de police qui venait d’arriver sur place.
Des traces de l’incendie sont visibles sur la façade nord de l’immeuble. L’appartement est un T4 situé au bout de la première coursive Est du 120 Galerie de l’Arlequin. A noter qu’une partie de l’immeuble est imbriqué avec le 110 Arlequin.
Le 120 Galerie de l’Arlequin est composé de 68 Logements (six T1, quatorze T2, huit T3, quatre T4, trente deux T5, et quatre T6) distribués par deux coursives en tripodes.
La seule issue de secours est située dans la montée centrale. Des habitants ont témoigné que les issues de secours étaient encombrés (caddies, encombrants…).
Dans le contexte de la rénovation urbaine de la Villeneuve, l’immeuble du 120 Galerie de l’Arlequin n’a toujours pas de perspectives de réhabilitation. Un incendie s’était déjà déclarée le 16 Septembre 2023 au 120 ARlequin (coursive nord).
Tout au long de l’année 2023, les comités d’habitants ont alerté le bailleur sur la situation de l’immeuble dont plusieurs appartements sont vides. La situation a été évoqué avec les services de la ville de Grenoble le 28 Novembre 2023 à l’espace associatif du 123 Arlequin et lors de la permanence du 29 novembre 2023.
Des formations prévention incendie ont été réalisées au 110 Arlequin en Juin 2023 et devaient avoir lieu au 120 Arlequin.
Beaucoup d’émotions lors du tournage en direct de l’émission « Dédales et des gens » de la TV participative de la Villeneuve lancée par le Crieur de la Villeneuve et la Maison de l’Image avec un focus sur la lutte historique contre les démolitions de logements sociaux.
Derrière chaque démolition de logements sociaux, il y a des histoires de vie et des résistances qui s’inscrivent dans l’histoire des luttes des quartiers populaires.
Les quartiers ont une mémoire ! Une autre vidéo sur la lutte contre les démolitions de logements sociaux avait été tournée en 2018 https://fb.watch/oMFry267El/
Et l’histoire n’est pas terminée! #APU, la table de quartier et d’autres organisations continuent d’agir pour une réhabilitation juste des immeubles. Et pourquoi ne pas réhabiliter le 10 Arlequin pour créer de l’habitat participatif et des espaces communs ?
Next Planning participera (à distance) au Forum Social Mondial de Katkmandou.
15-19 février 2024, Katmandou (Népal)
Le Forum social mondial 2024 (FSM 2024) se tiendra du 15 au 19 février au Népal. Le FSM sert d’espace ouvert et de plateforme pour la convergence d’un large éventail de participants, y compris les mouvements sociaux, les travailleurs, les agriculteurs, les groupes de la société civile, les communautés marginalisées et les personnes touchées par les impacts du capitalisme néolibéral et de la privatisation.
L’objectif du FSM est de susciter la réflexion, le débat démocratique d’idées, la formulation de propositions, le libre échange d’expériences et l’interconnexion en vue d’actions efficaces. Lancée en 2001 avec la vision « Un autre monde est possible », l’édition 2024 a pour thème « Un autre monde maintenant ».