Rencontre débat sur le Lac de la Villeneuve

Suite à l’intérêt qu’a suscité cette rencontre et pour poursuivre les échanges avec les habitant-es, l’Atelier Populaire d’Urbanisme (APU) propose une nouvelle rencontre  le MERCREDI 15 MAI 2024 DE 17H à 18H30 AU 123 GALERIE DE l’ARLEQUIN

(entrée par l’escalier rouge à proximité de la crèche)

   

Croquis du futur lac baignable tel qu’il a été imaginé, avec au fond à gauche la Halle aux Iris dédiée au bien-être (Illustration Agence Hyl)

Depuis plusieurs années, des projets se multiplient autour du lac de la Villeneuve.

A la suite des évènements organisés à l’occasion de « Villeneuve Plage », des habitants et des associations ont formulé des propositions pour requalifier cet espace public et la piscine IRIS (voir David Gabriel, Breynat S., Cohen M. « Plaidoyer pour Villeneuve : Pouvoir d’agir et planification démocratique face à la rénovation urbaine de l’Arlequin », Puca, 2016)

Alors que la requalification de la piscine IRIS a été actée par un comité de suivi regroupant le collectif Iris, la ville de Grenoble et la Métropole à partir de 2019, le projet du lac de la Villeneuve a été annoncée comme un projet porté par Grenoble en Commun lors de la campagne municipale de 2020.

A partir de 2020-2021, des études de faisabilité ont permis de préciser le projet et l’ambition de création d’un lac baignable (source dossier de concertation). Lors de la concertation autour du parc Jean Verlhac menée en 2023, un collectif d’habitant-es est né pour protester contre ce projet en publiant plusieurs documents (les lettres du lac).

Lors de la permanence des habitant-es du 3 avril 2024, nous avons discuté du projet du lac de la Villeneuve. Cette rencontre a été l’occasion de relire collectivement les différents numéros de « la Lettre du Lac » et du projet portée par la ville de Grenoble (p 30 et 31 du dossier de concertation voir ci-dessous).

Parmi les points de vue débattus; il a été discuté :

  • du manque d’information sur le projet
  • sur le coût d’aménagement 
  • sur le questionnement de la clôture (« dont la forme et l’emplacement de ces clôtures sont étudiés avec le plus grand soin »)

Mais aussi

  •  de l’importance de l’économie d’eau (60 000m3 par an)
  •  de la possibilité de se baigner dans le contexte du réchauffement climatique (en particulier pour les enfants et les familles)
  •  et de la possibilité de susciter un nouvel attrait du parc Jean Verlhac (requalification)

Préparation de la première session du Parlement de l’Isère

en réponse aux inquiétudes du public sur les usages et les pollutions de l’eau, les associations France Nature Environnement Isère, l’Assemblée des Communs, Civipole et le Jardin des Initiatives, proposent le projet de Parlement de l’Isère.
Suite à plusieurs évènements publics, le collectif propose d’organiser une première session du Parlement de l’Isère à l’automne 2024 où tout le monde sera invité à participer

Pour cela, nous constituons  aussi 3 groupes de travail ouverts à tous-tes pour préparer cette session : un logistique pour organiser l’événement, un gouvernance pour réfléchir à la gouvernance du Parlement et un contenu pour décider ce qui sera discuté lors de cette première session.

Nous avons fixé des réunions le mercredi :

15 mai pour le GT logistique à la MNEI (5 place Bir-Hakeim, Grenoble)

22 mai pour le GT gouvernance au local de Civipole (6 rue du 4 septembre, Grenoble)

29 mai pour le GT contenu à La Villeneuve (123 Galerie de l’Arlequin, Grenoble)

Les réunions auront lieu de 9h30 à 11h30. Si vous souhaitez participer à un ou plusieurs groupe(s), vous pouvez vous inscrire ici : https://framaforms.org/groupes-de-travail-session-parlement-1712577066.  

Si vous ne pouvez être présente à une réunion, vous resterez informée des avancées du GT et pourrez nous faire part de vos propositions.

Il y aura ensuite une réunion plénière de synthèse de ces réunions le 5 juin en soirée, certainement à La Villeneuve (123 Galerie de l’Arlequin, Grenoble).

Vous pouvez également vous inscrire à la newsletter ici et nous suivre sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram (@parlement_isere).

Atelier sur l’Habitat Participatif Villeneuve le 27 Mars 2024

Après plusieurs mois de préparation, la dynamique Habitat Participatif Villeneuve a été lancée le samedi 10 Février 2024 avec la participation d’une quinzaine d’habitants de plusieurs associations et de l’élue de secteur 6.

A la suite de la réalisation d’un diagnostic par Habitat Participatif France en lien avec des acteurs locaux, il a été proposé d’expérimenter des espaces communs dans les immeubles de la galerie de l’Arlequin.

Nous vous proposons de participer à un atelier le 27 mars 2024 à 17h au 123 Galerie de l’Arlequin qui aura pour objectif de

  • clarifier l’intention de l’expérimentation des espaces communs
  • clarifier les usages des espaces communs (ex : cuisine, laverie, ateliers…)
  • discuter des règles
  • définir un cadre juridique et administratif

source image : Kraftwerk, Adrien Poullain. Edition Parentheses + Appartement ACTIS crique Centrale type T4 – source : Interland)

Cycle de projection de six films d’Avi Mograbi à Grenoble

En partenariat avec le centre culturel Beyti, et avec le soutien de la Fondation Anna Lindh, Next planning co-organise un cycle de projection  du 14 au 17 mars 2024 en présence du cinéaste israélien Avi Mograbi.

Toutes les projections ont lieu à Beyti, au 13 rue Henri Le Châtelier 38000 Grenoble (face à la piscine Bulle d’O). Ouverture des portes 1h avant la séance – Petite restauration sur place (assiete végé 3euros).


Comment j’ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon (1h01)

Jeudi 14 mars / repas 19h00 / film 20h

À l’approche de la campagne des élections de 1996, Avi Mograbi décide de réaliser un documentaire autour d’une figure
politique à la fois mal-aimée et admirée, ancien ministre d’État et général légendaire de l’armée, Arik Sharon. Ayant
refusé, pour des raisons morales et politiques de servir lors de la guerre du Liban en 1982, initiée par le ministre de la
Défense, Arik Sharon, Mograbi possède un point de vue très « personnel » sur celui-ci. En cours de tournage, Mograbi
modifie son regard sur Sharon. À sa grande surprise, il le trouve très sympathique.

Aout avant l’explosion (1h12)

Vendredi 15 mars /repas 19h00 / film 20h + échange avec le réalisateur


Dans la chaleur étouffante d’un mois d’août en Israël, le cinéaste alterne scènes de rue marquées par les tensions inter-
communautaires qui surchauffent les esprits (y compris le sien) et saynètes grinçantes où il joue, face caméra, son
propre rôle, celui de sa femme et celui du producteur d’un film qu’il prépare sur le massacre de musulmans par un colon
israélien dans une mosquée à Hébron.


Dans un jardin je suis entré (1h43)

Samedi 16 mars / petit dèj 9h30 / film 10h30 + échange avec le réalisateur


“Dans un jardin je suis entré” fantasme un Moyen-Orient disparu, dans lequel les communautés n’étaient pas séparées
par des frontières ethniques et religieuses, un Moyen-Orient dans lequel même les frontières métaphoriques n’avaient
pas leur place. Avi Mograbi et Ali, son ami palestinien d’Israël, entreprennent un voyage vers leur histoire respective
dans une machine à remonter le temps née de leur amitié. Le Moyen-Orient d’antan, où ils pourraient coexister sans
effort, refait surface avec une grande facilité.


Pour un seul de mes yeux (1h40)

Samedi 16 mars / repas 19h / film 20h00 + échange avec le réalisateur


Les mythes de Samson et de Massada enseignent aux jeunes générations israéliennes que la mort est préférable à la
domination. Alors que la seconde Intifada bat son plein, les Palestinien·nes subissent quotidiennement les humiliations
de l’armée israélienne : les paysan·nes ne peuvent librement labourer leurs champs, des enfants sont bloqués des
heures au poste-frontière au retour de l’école. Exténuée, cette population, comme hier chez les Hébreux face aux
Romains ou Samson face aux Philistins, crie sa colère et son désespoir.

Z32 (1h20)

Dimanche 17 mars / petit dèj 9h30 / film 10h30 + échange avec le réalisateur


Suite à la mort de deux policiers palestiniens dans une mission de représailles, un ex-soldat israélien cherche le pardon.
Sa petite amie ne pense pas que ce soit si simple, elle soulève des questions que lui n’est pas encore capable d’affronter.


Le soldat témoigne volontairement devant la caméra, mais ne veut pas dévoiler son identité. Et le cinéaste, tout en
cherchant la solution adéquate pour préserver l’identité du soldat, interroge à travers cette tragédie musicale
documentaire sa propre conduite politique et artistique.

Les 54 premieres annees (1h48)

Dimanche 17 mars // repas 13h / film 15h00 + échange avec le réalisateur
Qu’est-ce qu’une occupation militaire ? À travers les témoignages de soldats qui l’ont mise en œuvre, Avi Mograbi dévoile
le fonctionnement d’une occupation colonialiste et met en lumière la logique qui sous-tend de telles pratiques. Dans cet
exposé, le réalisateur se réfère aux cinquante-quatre années d’occupation israélienne des territoires palestiniens de
Cisjordanie et de la bande de Gaza pour esquisser un « manuel abrégé d’occupation militaire

(image : Juan García, CC BY-SA 4.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0, via Wikimedia Commons)

https://www.annalindhfoundation.org/fr

Appel mondial pour le Droit à la Ville des Femmes : construisons des Villes qui prennent soin !

Les organisations de la société civile et les gouvernements locaux, qui participent à la Plateforme Globale pour le Droit à la Ville – femmes et filles de tous âges, dissidences et origines – de toutes les régions du monde, revendiquent que le thème de la vie en ville, de la vie quotidienne et par conséquent, des soins – essentiels à la reproduction de la vie – soient intégrés à la planification et aux politiques urbaines, en vue de créer des villes et des territoires plus justes, diversifiés et féministes.


Nous avons besoin de villes et d’ habitats qui priorisent la vie plutôt que les profits. Nous aspirons à des villes où toutes les femmes et les filles puissent avoir des opportunités égales et développer leurs vies de manière équitable, inclusive, depuis les diversités, sans violence et en rendant visibles leurs contributions. Une ville qui reconnaisse, valorise et redistribue le travail de soins dans les familles, la société et en particulier dans les communautés, souvent assumé principalement par les femmes.

Tout cela exige des investissements dans les services et les équipements publics, prenant en compte le temps de celles y ceux qui travaillent dans les soins, ainsi que ceux qui en demandent, en tenant en compte leur proximité et leur qualité. Les soins doivent être reconnus comme un droit et un travail, d’où la responsabilité publique et sociale, avec la participation active des gouvernements régionaux/locaux.

La pandémie de COVID-19, associée à la crise climatique – entraînant de nombreuses pertes et dommages aux niveaux local et national -, aux processus de reculs démocratiques et d’augmentation des inégalités ; ont mis en évidence l’importance des soins et la nécessité pour l’État d’investir dans des infrastructures de soins intégrales.

Cependant, malgré les preuves accumulées, il persiste une contradiction entre le rôle vital et essentiel que jouent le travail de soins ainsi que les réseaux communautaires de soins dans le soutien à la reproduction et à la vie et aux écosystèmes, et le manque de visibilité, de reconnaissance et de soutien reçu par ceux qui réalisent des activités de soins.

C’est pourquoi il est urgent de garantir la reconnaissance des droits et des revendications des groupes nécessitant des soins et qui sont généralement marginalisés (enfants, personnes âgées et personnes handicapées).

Nous appelons toutes les sphères de gouvernement à reconsidérer radicalement la manière dont les soins sont distribués, visibilisés, rémunérés et soutenus par les infrastructures et les services dans nos villes, ce qui implique :

  • Réviser les approches traditionnelles de la planification et des politiques urbaines, par le biais d’une lecture critique, en intégrant de nouveaux concepts et méthodes (y compris la recherche participative et une perspective de genre, pluraliste et multiculturelle), afin de tenir compte des demandes et des utilisations différenciées de la ville à partir d’une perspective intersectionnelle tenant compte des questions de genre, d’ethnie et de race, de revenus, de handicap, d’âge et de diversité sexuelle dans les environnements où les citoyen-nes se sentent en sécurité.
  • Établir les infrastructures et les politiques nécessaires pour le développement de systèmes de soins, conciliant le travail reproductif et productif dans les villes, avec une approche d’égalité des genres, de proximité et d’accessibilité. Autrement dit, des villes qui favorisent l’inclusion et l’intégration socio-spatiales, la cohésion sociale, les interactions sociales et intergénérationnelles, un sentiment d’appartenance et d’identité et une amélioration de la qualité de vie urbaine à travers l’espace
    public et la conception urbaine.
  • Reconnaître et inclure les différentes caractéristiques culturelles, de mémoire, sociales et économiques des communautés qui y habitent. En exerçant une citoyenneté active, avec des processus de formulation de politiques et de budgets publics participatifs, qui favorisent le sentiment d’appartenance et de responsabilité à travers une gouvernance démocratique. Éliminer la violence et la discrimination sous toutes ses formes, garantissant la sécurité, la paix, l’égalité des droits, des opportunités et l’accès aux biens et services de la ville.
  • Rendre visibles et soutenir les réseaux de soins communautaires, formés et gérés aussi bien par des personnes qui prodiguent des soins (ménagères, professionnels de l’éducation, de la santé, employées domestiques, entre autres) que par des personnes qui en ont besoin (personnes âgées, personnes dépendantes, groupes vulnérables selon le système de soins actuel…), qui peuvent également inclure des organisations sociales et éventuellement recevoir le soutien d’entités publiques et privées liées à ce secteur. Les organisations féministes, les gouvernements locaux et nationaux et les autres acteurs concernés peuvent jouer un rôle clé en garantissant un processus durable pour la mise en œuvre des actions.

Pour le Droit à la Ville des Femmes : Construisons des Villes axées sur les Soins!

De la cité-jardin aux habitations à bon marché à Grenoble

Nathalie Poiret, architecte et historienne, raconte l’histoire de la mise en place des logements sociaux à Grenoble : de la politique sociale à la typologie architecturale. En faisant une partie importante du paysage urbain, la cité-jardins du Rondeau, les quartiers de l’Abbaye, de la Capuche, des Abattoirs présentent aujourd’hui les valeurs patrimoniales de l’architecture et de l’histoire du XXe siècle.

Exposition Villeneuve en Ec(h)o

« Villeneuve en Ec(h)o » Une exposition réalisée par deux étudiant-es de l’Institut d’Urbanisme et de Géographie Alpine (IUGA) en partenariat avec des habitant-es de l’Atelier Populaire d’Urbanisme.

. Venez découvrir l’expo et en débattre lors de la présentation publique le mercredi 14 février à 17h à l’IUGA (Avenue Marie Reynoard) #grenobl