Villeneuve Plage est un événement qui se déroule chaque été au sein du Parc Jean Verlhac de la Villeneuve de Grenoble qui consiste à se réapproprier l’espace public à travers des activités culturelles, éducatives, festives et conviviales.
En 2023, Villeneuve Plage continue de s’inscrire dans la dynamique des 50 ans de la Villeneuve. Une réunion de préparation est prévue au mois de mars 2023. Rejoignez-nous en remplissant le framadate : https://framadate.org/7qW8IEupPnY8dXrp
Image : Le Crieur de la Villeneuve
Cet évènement initié par l’Atelier Populaire d’urbanisme (APU) est porté par le collectif inter associatif Villeneuve Debout. Il est rendu possible grâce à une démarche participative favorisant l’implication des partenaires, habitants et associations pour organiser des activités en soirée et week-ends qui s’adressent à tous les publics mixtes et intergénérationnelles.
Les animations qui se déroulent durant l’été se font essentiellement en direction des enfants et des jeunes. Les personnes qui ne partent pas en vacances investissent les abords du lac et il est possible selon nos expériences antérieures de lancer à ces moments-là des actions éducatives ludiques et artistiques qui peuvent satisfaire tout le monde.
« Villeneuve Plage » vise donc à mettre en évidence les capacités du Parc de la Villeneuve à offrir un cadre d’animation autour du lac et des jeux d’eau et répondre aux absences d’offre d’animation pendant les week-ends d’été. Ce dispositif souhaite rendre le parc Jean Verlhac attractif au point d’espérer le faire entrer dans le dispositif de la ville de Grenoble « l’été oh parc » pour qu’il devienne « l’été AUX parcs » (c’est le cas depuis 2021) !
Le second jour de l’Assemblée des Communs, une longue traversée du nord de Marseille était prévue à la rencontre de lieux et d’initiatives qui participent à la défense et le développement de communs dans le territoire. Dès le trajet en bus entre les quartiers de la Joliette et de l’Estaque, nous avons observé la coupure qui existe entre la ville et la façade maritime au nord de la Ville. Sur plusieurs kilomètres, les quartiers sont coupés de la mer par le port autonome et l’autoroute A55. Tout au long de la journée, nous avons traversé des vastes zones où sont juxtaposés des habitations, des infrastructures économiques, portuaires, logistiques et commerciales et des terrains en friches réappropriés par les habitant.es permettant l’émergence de communs urbains dans cette vaste zone caractérisé par la fragmentation socio-spatiale de la métropole.
La balade a débuté à l’Estaque, un quartier situé au nord-ouest de Marseille au pied du massif de la Nerthe et de la zone littorale du bassin de Séon. Ce littoral e marqué par plusieurs vagues d’industrialisation au XIXème et surtout au Xxème siècle qui a profondément transformé le paysage et engendré d’importantes pollutions (en particulier les carrières des Riaux et de la Caudelette). Le port de lave sert à l’appareillage de petits bateaux, d’atelier de déconstruction, de parking, de lieu de pêche et de balade. C’est là qu’un tiers-lieu maritime Thalassanté s’est installé depuis 21 ans pour défendre un accès à la mer pour tous. Composé de conteneurs aménagés en atelier, bar et bibliothèque (…), son agencement a généré des petits espaces communs, des terrasses où l’on peut admirer le golfe de Marseille et une petite place centrale où sont entreposés quelques bateaux. Ce lieu est aujourd’hui menacé d’expulsion alors qu’il favorise des usages populaires du bord de mer dans une zone exclusivement dédiée aux activités du port autonome.
Photo : David Gabriel – CC-by-SA 4.0
Des habitants ont témoigné de l’ampleur des défis pour les communs à l’époque de l’anthropocène. Les communs sont situées à différentes échelles : le tiers-lieu, le port de la lave, l’Estaque, le massif de la Nerthe (…) et la propriété foncière est divisée entre des grands acteurs privés et publics, avec des scènes de négociation dans les instances opaques du Grand port maritime de Marseille. Un scénario pro-commun serait de renforcer les usages actuels créant une dynamique collective pour élaborer un projet d’aménagement alternatif qui défendent les communs, la biodiversité, le droit à la ville et les usages populaires du littoral dans les documents de planification urbaine et territoriale (PLUI, PADD…). Si le rapport de force est suffisant, des négociations avec le printemps marseillais viserait à transformer les politiques urbaines locales qui projettent à moyen terme une mutation urbaine du secteur avec l’installation d’équipements culturels et touristiques favorisant des programmes immobiliers. Pour éviter une gentrification grimpante, le plan d’aménagement des espaces publics devra être accompagné par une régulation du logement avec un taux de logement social et des coopératives d’auto-réhabilitation. La question épineuse des pollutions de la colline de la Nerthe pourrait être envisagé sous l’angle des « communs négatifs ». En suivant la proposition d’Alexandre Monnin et de Lionel Maurel, il s’agirait de bâtir de nouvelles institutions pour se réapprorpier collectivement le processus de dépollution en cours par les société Recyclex et Rétia.
Nous avons ensuite commencé notre traversée du nord de Marseille, en se faufilant dans les rues de l’Estaque, par la montée Antoine Castejon qui longe le petit ruisseau des Rioux. Des conversations se sont engagées par petits groupes. Quelqu’un a évoqué la fabuleuse « Histoire d’un ruisseau » d’Elisée Reclus : « l’Histoire d’un ruisseau, même celui qui naît et se perd dans la mousse, est l’histoire de l’infini. Ces gouttelettes qui scintillent ont traversé le granit, le calcaire et l’argile ; elles ont été neige sur la froide montagne, molécule de valeur dans la nuée, branche écume sur la crête des flots (…). Au bord du ruisseau, des petites maisons ont été construites dans la pente selon un mode de construction vernaculaire, loin des contraintes de l’alignement et de l’adressage imposées par la planification urbaine. Au delà des murs, on imagine bien ces petites courettes où les habitants ont pu avoir l’habitude de se retrouver pour tchatcher et s’entraider, qui est certainement une image d’Épinal forgé par les contes cinématographiques de Robert Guédiguian.
Nous avons rejoint le quartier de l’Estaque Gare en bus pour se retrouver dans une petite cour de l’Harmonie de l’Estaque. Une discussion s’est ouverte sur la première industrialisation qui a transformé le village de pêcheur pour implanter des tuileries et briqueteries sur le site argileux du bassin de Séon et l’exploitation du calcaire blanc de la Nerthe. Le territoire a été alors profondément transformé avec la création d’infrastructures ferroviaires et portuaires pour transporter les matériaux servant à la construction d’usines et des digues. L’Harmonie de l’Estaque témoigne des sociabilités ouvrières structurés par la paroisse de Saint-Henri qui se sont perpétuées en se transformant à travers le temps. Les discussions s’inscrivaient dans la continuité de la visite au musée d’histoire de la ville de Marseille sur les communs patrimoniaux. En marge du groupe, une discussion s’est ouverte sur l’histoire de la prud’hommie de l’Estaque qui pourrait faire l’objet d’une réflexion ultérieure, en lien avec les travaux passés sur le rôle des prud’homies de pêche méditerranéennes dans la défense des communs.
En remontant la pente, nous avons rencontré une habitante jouant de l’accordéon dans la traversée de l’Harmonie. C’était un petit moment magique dans cette longue traversée des quartiers nord qui a été accompagné par des brefs échanges sur le rôle de la musique pendant la période de confinement pour renforcer les liens entre voisins. Après la voie ferrée, nous avons commencé à rentrer dans la pinède menacée par la création de vaste zone de stockage de containers maritimes qui se sont développés ces dernières années. Nous avons marché jusqu’aux terrains de l’ancienne Villa Miramar qui font partis d’un legs si du sculpteur et mécène Jules Cantini à la ville de Marseille au début du Xxème siècle. Cet ancien terrain bastidaire supposé inaliénable a été cédé en 2011 à un entrepreneur industriel spécialisé dans le stockage de containers maritimes. Depuis plusieurs années, des habitants se mobilisent pour défendre ce commun et ces paysages immortalisés par les toiles de Cézanne. Les habitants du quartier l’Estaque Gare-Saint Henri ont de nombreux usages dans ce rare espace naturel entouré par les infrastructures routières, ferroviaires, maritimes et aéroportuaire. Depuis deux ans, des habitant.es se mobilisent pour défendre ce commun à partir des usages riverains s’articulant autour d’enquêtes collectives (écologiques, urbanistiques, patrimoniales….) pour interpeller les institutions publics afin modifier les zonages du Plan local d’Urbanisme (PLU) afin d’éviter l’extension de la zone industrielle et logistique6.
Photo : David Gabriel – CC-by-SA 4.0
Nous nous sommes longuement arrêté dans les jardins de l’ancienne villa Miramar. Assis ou allongés sur des nattes, ce moment était propice à la farniente. Un délicieux repas délicieux avait été préparé par des habitant.es et associations. Après la sieste, un débat en demi-teinte s’est ouvert sur la diversité au sein de notre groupe. Après quelques échanges rugueux, la pause déjeuner s’est terminée en musique et chanson. Une façon de vivre en acte la défense des communs comme une occupation sensible, vivante et créative du territoire.
Nous avons poursuivi notre longue traversée à la lisière de la ville, là où le Massif de la Nerthe a accueilli les grands ensemble de la Castellane et de la Bricade, entrecoupé du reste de la ville par des larges infrastructures routières et ferroviaires. Nous avons pris un chemin pour rejoindre le centre commercial qui fait le lien entre les quartiers. En contre bas de Grand Littoral, nous avons rencontré des membres de l’association 3.2.1 qui accompagnent des habitantes de La Castellane dans l’écriture d’un journal. Cette initiative s’inscrit dans le projet d’éducation populaire Awannäk qui propose des activités artistiques et ludiques autour de la microédition. Dans le dernier numéro, quelques pages sont consacrées au renouvellement urbain de la Castelanne du point de vue des habitantes : « lors de la première réunion d’information, les responsables de la rénovation nous ont parlé « d’ouverture sur la ville », « d’écologie », du parc et jardin de la Jougarelle, des transports, d’activités culturelles, de santé (…) On y a cru, je me suis investie, dans tous les ateliers, dans toutes les assemblées générales. Mais on s’est aperçu ensuite que c’était surtout pour détourner notre attention de la démolition de la tour K., et des dangers de ces travaux ».
Au cours des dernières années, la publication du journal de la Baguette Magique a favorisé un processus d’auto-organisation des habitantes qui s’accompagne aujourd’hui d’une recherche-action mêlant habitantes, associations et chercheurs. Plusieurs initiatives de pédagogie sociale se sont également dévéloppées avec la création d’un terrain d’aventure pour se réapproprier l’espace public. Dans le terrain vague en dessous du centre commercial, des affiches avaient été collés sur les grands poteaux de béton tandis que des traces de craies étaient encore visibles sur des gros cailloux à côté des nattes transportés dans des caddies.
Une discussion s’est alors ouverte sur les liens entre chercheurs et les mouvements d’habitant.es. Les quartiers nords de Marseille sont marqués par la fragmentation socio-spatiale avec des quartiers d’habitat social, des résidences fermés et des maisons individuelles. Elisabeth Doré a témoigné de ses recherches menées avec Un Centre Ville Pour Tous sur la transformation de ce vaste territoire, en particulier avec la construction de très nombreuses résidences fermés. Nous avons constaté l’émergence de nouveaux communs urbains créés à l’initiative d’associations et d’habitants dans des terrains en friche, à l’ombre des grandes infrastructures industrielles et commerciales dans des quartiers en pleine rénovation urbaine. Dans quelle mesure le processus d’auto-organisation des habitants, à l’origine de la création de ces nouveaux communs urbains et la réappropriation de l’espace public par la publication d’un journal et la création de terrain d’aventure, peut transformer les projets urbains de l’agence nationale de rénovation urbaine ? Est-ce que la nouvelle municipalité du printemps marseillais peut soutenir ce processus d’auto-organisation des habitant.es pour élaborer des projets urbains qui incluent les communs urbains, la réhabilitation du logement social et des écoles et le droit à la ville ?
Photo : David Gabriel – CC-by-SA 4.0
Cette longue traversée du nord de Marseille illustre l’importance d’élaborer de nouvelles politiques urbaines pour inverser la tendance à la fragmentation du territoire. C’est certainement à cet endroit que les démarches d’éducation populaire, d’auto-organisation et d’organisation collective ont besoin du soutien des experts et chercheurs dans des programmes de recherche-action. Pour cela, il est nécessaire de dépasser les postures extractiviste de nombreuses recherches académiques sur les quartiers populaires en inventant des tiers espaces qui se positionnent clairement aux cotés des habitants.
La balade s’est terminée dans le parc Foresta à proximité de Grand Littoral. Des vastes espaces ont été laissés vacants par une ancienne carrière d’argile qui appartenait au Marquis de la Foresta. Malgré le rachat du foncier par le promoteur Xavier Giocanti (marié à Christine Lagarde !), l’instabilité géologique d’un terrain argileux en pente a freiné l’urbanisation du site. Au fil du temps, le lieu est utilisé par les riverains pour des usages familiaux et récréatifs. Depuis cinq ans, l’association Yes We Camp a signé une convention d’occupation temporaire avec le promoteur pour favoriser la création d’activités culturels et de loisirs. Malgré les nombreuses critiques de cette alliance improbable entre un promoteur capitaliste, des associations et des habitant.es, le parc Foresta est devenu un vaste commun urbain au cœur des quartiers Nords. Cette situation n’est pas sans rappeler les droits acquis par des usagers sur des terrains privés dans l’époque pré-moderne. Aujourd’hui, le parc Foresta est dans une période de transition pour réfléchir à son avenir et sa gouvernance.
Des bonnes nouvelles dans la lutte pour défendre les communs de la santé à Grenoble
Comme vous le savez, l’Assemblée des Communs alerte, aux cotés de nombreuses forces citoyennes et politiques, depuis de nombreuses années sur le risque de privatisation de la clinique mutualiste dans le quartier populaire de St Bruno.
Le Groupe hospitalier mutualiste est né en 1957 à Grenoble et comprend la clinique mutualiste, la clinique d’Alembert, l’institut Daniel-Hollard et la clinique de Chartreuse (Voiron). Il compte 430 lits, 200 médecins et 1 100 salariés.
La construction du premier établissement du groupe (la clinique mutualiste des Eaux-Claires) a été décidée en 1957 à l’initiative de l’union départementale des sociétés mutualistes de l’Isère. C’est un commun.
A St Bruno, la clinique mutualiste porte le nom de Daniel Hollard, conseiller municipal PSU de Grenoble entre 1965 et 1971, qui a joué un rôle important dans les groupes d’action municipale et les orientations municipalistes de la ville. Daniel Hollard a également milité pour la création des deux centres de santé communautaire au sein de la Villeneuve en 1973 qui existent toujours #droitalaville
Le 6 juillet 2020, après avoir écarté deux de ses concurrents, le groupe français Doctegestio (qui deviendra le groupe Avec, en janvier 20213) s’est emparé, par une série de manoeuvre, de l’ensemble de l’établissement et ses équipements. Cette privatisation de ce commun a suscité de de fortes oppositions à Grenoble de la part de l’Assemblée des communs, de l’Union de QUartier, de la ville de Grenoble, habitants du quartier, groupes syndicaux et politiques…
Ces derniers jours, la mobilisation s’est accélérée avec la mise en examen du fondateur et pdg du groupe AVEC. Il a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts par un chargé de mission de service public dans une affaire dont il assure l’administration ou la surveillance. Il est également mis en examen pour « détournement de fonds publics,
Si la victoire n’est pas encore gagnée pour un retour à une gestion en commun du groupe mutualiste, c’est une grande victoire pour les grenoblois qui s’inscrivent dans la transition de lutte contre la corruption (voir affaire Carignon dans les années 90 https://www.ici-grenoble.org/question-answer/cest-quoi-laffaire-carignon) !
Depuis plusieurs années, l’AITEC, Next Planning & leurs partenaires oeuvrent à la création d’un espace d’échanges, de mutualisation et d’articulations entre des mouvements d’habitant·es, chercheur·es et professionnel·les engagé·es. Dans la continuité des rencontres passées et actions réalisées, en particulier le soutien au tour de France de la coordination Pas Sans Nous, nous proposons d’impulser une nouvelle dynamique avec l’objectif de :
renforcer notre espace d’échanges, de mutualisation et d’articulations entre mouvements d’habitant·es, chercheur·es et professionnel·les engagé·es.
construire une boîte à outils au service des mouvements d’habitant·es engagés dans des démarches de recherche-action
choisir des thématiques et des lieux d’expérimentation pour mettre en œuvre des réalisations concrètes et approfondir nos propositions.
définir une stratégie pour les plaidoyers basés sur nos propositions citoyennes
Nous vous invitons à participer à deux jours de rencontre le week-end du 19 et 20 novembre 2022 à Paris et contribuer à la préparation de cet évènement.
Pour préparer ensemble cette rencontre, nous vous proposons plusieurs réunions préparatoires -le mercredi 12 octobre entre 12H30 et 14h. -le mercredi 19 octobre entre 12h30 et 14h -le mardi 25 octobre entre 11H et 12H30 ( lien Zoom https://us06web.zoom.us/j/87607453324)
14h15 : Rappel de la démarche et des objectifs de la rencontre : renforcer notre espace d’échanges, de mutualisation et d’articulations entre mouvements d’habitant·es, chercheur·es et professionnel·les engagé·es.
14h30 : Tour d’horizon, partage des pratiques et expériences des participants et présentation des luttes et alternatives dont les Tables de Quartier, des mouvements d’habitants face à la rénovation urbaine, la lutte contre l’habitat insalubre, l’habitat participatif et les coalitions pour le droit au logement et à la ville (45mn)
15h10: Choix des groupes
15h15 : Groupes d’interview Mutuelle
A partir des expériences présentées, dans quelle mesure la recherche et l’expertise rentre en compte dans les luttes et la construction d’alternatives des mouvements d’habitants ?
A quel moment, ces liens avec l’expertise et la recherche sont intervenus ? Et comment (éthique, financement…)? Quels ont été effets individuels et collectifs ?
Quels sont les besoins de recherche et d’expertise pour soutenir les mouvements d’habitants ?
16h : Restitution (30mn)
A partir des expériences, dégager des outils, besoins de mobilisation et proposition d’expérimentation.
PAUSE (15mn)
16h45 : 3 Ateliers : outils, mobilisations et expérimentation locale en soutien aux mouvements d’habitant-es
L’objectif est d’élaborer des solutions concrètes sur des projets précis examinés par des groupes de travail formés de militants de quartier qui font face à des difficultés et des chercheur.e.s ou autres professionnel.les ayant rencontré ces problèmes et réfléchi à des processus de renversement des situations de blocage (outils juridiques, interpellations, capacitation…)
A.Quels “outils” et “positions” pour que la recherche et l’expertise puisse soutenir les mouvements d’habitant.es ?
B.Des projets d’aménagement imposés aux mobiilisations des habitant.es ? * Lanceurs d’alerte, éducation populaire, communication…*
C. Proposer des thématiques et lieux d’expérimentation pour mettre en œuvre des réalisations concrètes.(en partant par exemple des propositions du manifeste Pas Sans Nous à faire vivre et d’autres initiatives)
17h30 : Restitution des groupes de travail
Nous partirons des restitutions dans les débats du lendemain.
19h/20H : moment convival, repas, soirée.
DIMANCHE 20 Novembre 2022 (10h-13h)
10h-13h : Assemblée citoyenne ouverte **Construire un agenda commun et définir les stratégies de plaidoyer avec les mouvements d’habitants »
Objectif : à partir des échanges du samedi, définir le programme de l’espace d’échanges, de mutualisation et d’articulations coonstruit avec les mouvements d’habitant·es, chercheur·es et professionnel·les engagé·es.
13h : Repas
14h : Balade urbaine (à définir)
Logistique
Lieu : Le Phares. 6 rue Arnold Géraux. 93450 L’Île-Saint-Denis.
Transport : à la charge des participants. Possibilité de demander une aide à une caisse de solidarité.
Transport à Paris : jusqu’au PHare: Métro / RER / Bus (détailler)
Repas : prévoir 10euros par repas. Merci de prévenir à l’avance vos besoins (samedi soir, dimanche midi). Possibilité de repas végétarien.
Logement : à la charge des participants. Possibilité d’hébergement solidaires (?), auberge de jeunesse (?) Hotel CAMPAGNIL A ST DENIS (voir Pas Sans Nous pour Tarif)
Si besoin hébergement vendredi soir : Hébergement sur la PENICHE (JUVISY) + Hebergement Solidaire
Possibilité de demander une aide à une caisse de solidarité.
Se réapproprier le Droit à la Ville par la Communalisation
Déclaration de la PGDV à l’occasion de la Journée Mondiale pour le Droit à la Ville (31 octobre 2022)
Nous, organisations de la société civile et des gouvernements locaux, appelons à la réalisation du droit à la ville, à travers la mise en œuvre de pratiques de communalisation.
Comme souligné lors de la Journée Mondiale de l’Habitat, les inégalités croissantes constituent un obstacle évident à la concrétisation des droits humains et à la réalisation de villes et d’établissements humains justes, diversifiés et pleinement accessibles à tous et toutes. La lutte contre ces inégalités, dans leurs dimensions intersectionnelle et spatiale, devrait être la priorité absolue de tous les programmes gouvernementaux. Pour cela, il est urgent de repenser en profondeur les modèles actuels du développement économique, passant d’une logique basée sur la maximisation des profits et la marchandisation des ressources clés à des modèles qui favorisent la mise en commun pour le bien-être de nos communautés.
La création, la protection et la gestion partagée des biens communs et de leurs bénéfices (avec ou sans implication de l’État) gagnent en légitimité et en force grâce à des initiatives à travers le monde. Ces initiatives sont une réponse et une opposition claire aux tendances à la privatisation et au profit et à la concentration croissante du pouvoir et des ressources. Entendus à la fois comme ressources (matérielles ou immatérielles) et pratiques sociales, les Communs sont au cœur du nouveau Droit à la Ville et des mouvements et agendas municipalistes. En tant que stratégie, les pratiques des communs sont des outils concrets pour mettre la fonction sociale et environnementale au-dessus de l’accumulation, de la privatisation et de la spéculation (à travers, par exemple, les fiducies foncières communautaires et les coopératives), garantissant un accès et des avantages égaux à tous et toutes. Elles représentent en même temps une opportunité prometteuse d’expérimenter de nouvelles formes de collaboration public-collectivité (prestation de services, équipements culturels, etc.) et de renforcer la démocratie directe et participative.
S’appuyant sur le leadership historique de la société civile dans la protection et la gestion des biens communs et dans la préparation du terrain pour des pratiques du faire en-commun, les gouvernements dans différents domaines peuvent jouer un rôle majeur dans la promotion de ces pratiques, à travers trois axes d’actions clés:
Respecter et faire confiance : donner aux initiatives de communalisation les espaces et les outils nécessaires pour qu’elles puissent se développer et éliminer les obstacles potentiels (juridiques, réglementaires, financiers, politiques, comportementaux);
Protéger : protéger les initiatives de communalisation (et les personnes impliquées) contre d’éventuelles blocages et représailles en cas d’adversité;
Réaliser : s’assurer que les pratiques de communalisation agissent effectivement comme des instruments pour atteindre plus d’équité et d’égalité. Le commun doit être intrinsèquement féministe, antiraciste, anti-validiste, anti-âgisme, intergénérationnel et aligné sur l’émancipation et l’autonomie des personnes traditionnellement marginalisées et exclues.
Il est essentiel de noter que l’engagement citoyen et la gestion sociale n’impliquent pas que l’État se retire de ses engagements et obligations en matière de droits humains pour lutter contre les inégalités structurelles. Au contraire, l’Etat doit garantir le maximum de ressources et un soutien continu. De plus, le soutien aux pratiques de communalisation devrait s’accompagner de formes de régulation qui favorisent l’essor de l’espace politique des communs, tout en freinant la financiarisation de nos villes et territoires issue des pratiques prédatrices du secteur privé, et en rééquilibrant progressivement les rapports de force inégaux entre les grandes entreprises multinationales et les communautés locales.
Par conséquent, en cette Journée Mondiale pour le Droit à la Ville, les organisations de la société civile et les gouvernements locaux revendiquent collectivement la communalisation comme un changement de paradigme et un tremplin pour la réalisation du droit à la ville.
Plus d’infos : https://www.right2city.org/2022-urban-october-reclaiming-the-right-to-the-city-through-commoning/
Comme chaque premier lundi du mois d’octobre, c’est la journée mondiale de l’habitat ! C’est également le jour de lancement de la campagne Octobre Urbain qui est une occasion de prendre part à la conversation sur les défis et les opportunités de la défense de nos droits humains liés à l’habitat.
Le mois commence avec la Journée Mondiale de l’Habitat, le premier lundi du mois, le 5 octobre 2022, et se termine avec la Journée Mondiale pour le Droit à la Ville, le 31 octobre.
Vous pouvez également suivre la conversation sur les réseaux sociaux avec le hashtag #WorldHabitatDay et #UrbanOctober
Présentation de la campagne « Urban October »
31 jours pour promouvoir un meilleur futur urbain
L’urbanisation présente certaines des opportunités et des défis les plus importants dans le monde d’aujourd’hui. Les villes sont des pôles de croissance et de développement économiques, mais elles sont également confrontées à des défis démographiques, environnementaux, économiques et sociaux.
L’Agenda des Nations Unies pour le développement durable et l’objectif de développement durable (ODD) 11 – rendre les villes inclusives, sûres, résilientes et durables – identifie l’urbanisation durable comme l’une des principales priorités du développement mondial. L’adoption du Nouvel agenda urbain par les Nations Unies en 2016 a vu les gouvernements nationaux et locaux du monde entier s’engager sur une voie transformationnelle pour faire de l’ODD 11 une réalité.
En impliquant toutes les parties prenantes, les villes ont la capacité d’exploiter le changement transformationnel et d’améliorer la vie de leurs habitants. Cependant, dans de nombreux contextes, les villes n’ont pas la capacité d’opérer ce changement. Veiller à ce que les villes disposent du pouvoir, des compétences et des outils nécessaires pour relever les défis posés par l’urbanisation est devenu une question mondiale urgente.
L’Octobre urbain est né dans le but de sensibiliser, de promouvoir la participation, de générer des connaissances et d’impliquer la communauté internationale dans la création d’un avenir urbain meilleur.
Chaque mois d’octobre, ONU-Habitat et ses partenaires organisent un mois d’activités, d’événements et de discussions sur la durabilité urbaine. L’Octobre Urbain est une opportunité pour les personnes du monde entier de se joindre à la conversation sur les défis et les opportunités créés par les villes et villages en évolution rapide. Les gouvernements nationaux et locaux, les universités, les organisations non gouvernementales, les communautés et autres personnes intéressées par l’urbanisation durable sont encouragés à organiser ou à participer à des activités, des événements et des discussions.
L’Octobre urbain commence avec la Journée mondiale de l’habitat le premier lundi d’octobre et se termine avec la Journée mondiale des villes le 31 octobre. Les activités pour commémorer l’Octobre urbain ne se limitent pas à ces journées spécifiques, mais se déroulent dans le monde entier tout au long du mois. Chaque année, différentes villes accueillent les célébrations mondiales de la Journée mondiale de l’habitat et de la Journée mondiale des villes. En engageant toutes les parties prenantes, les villes peuvent exploiter un changement transformateur et assurer une vie meilleure pour tous dans un monde qui s’urbanise
Objectifs:
Notre objectif est de réunir des représentants de divers gouvernements locaux, de ceux des mégapoles à ceux des villes moyennes et petites, pour discuter de leurs défis actuels et des moyens de lutter contre les inégalités croissantes. Comprendre comment réduire l’écart entre les pauvres urbains, les zones rurales et urbaines, ainsi qu’entre les différents quartiers au sein des villes.
Résultats attendus: -Soulever la question des inégalités, écouter les expériences passées des marginalisés et comprendre les avantages transversaux que l’inclusion a pour l’ensemble de la société, ainsi que ses résultats. -Encourager les gouvernements à tous les niveaux à institutionnaliser les canaux de dialogue avec ceux qui ont tendance à être laissés pour compte. -Promouvoir la gouvernance à plusieurs niveaux au niveau horizontal entre les gouvernements, la société civile et les communautés.
Des habitants et associations de la Villeneuve réunis au sein de l’Université Populaire ont organisé un cycle de rencontres à propos du projet d’écoquartier populaire menée par les institutions dans le cadre du renouvellement urbain. L’objectif est de construire une analyse partagée avec les habitant-es, faire des propositions pour améliorer la vie quotidienne et envisager ensemble l’avenir à la Villeneuve.
L’Université populaire de la Villeneuve est un espace de réflexion et de discussion rassemblant des habitant-es et des associations de la Villeneuve, ouvert à tou-te-s. Cet espace s’inscrit dans les actions menées par le collectif interassociatif Villeneuve Debout. A la suite du demande qui a émergée dans les permanences de l’Atelier Populaire d’Urbanisme (APU) (tous les mercredis de 17h à 19h au Bocal 1) un groupe d’habitant-es et d’associations ont décidé de travailler sur la thématique de l’écoquartier populaire.
D’une part, l’objectif est de mieux comprendre ce que les pouvoirs publics souhaitent faire sur le quartier, et d’autre part, il s’agit de récolter et regrouper les envies et besoins des personnes qui habitent à la Villeneuve pour montrer les points d’opposition et de convergence entre les deux. L’idée est que l’on puisse faire des propositions qui viennent des habitant-es et usager-ères de la Villeneuve. Le projet de renouvellement urbain doit être au service des habitants pour améliorer la vie quotidienne.
Au printemps 2021, une première rencontre de l’Université populaire a permis de décrypter la signification des termes d’“écoquartier” et de “populaire”, avec l’appui de deux chercheurs impliqués dans un projet de recherche-action. Le comité d’animation a ensuite décidé d’aller à la rencontre des habitants pour recueillir leurs avis et propositions.
3 questionnaires ont été élaborés pour récolter les points de vues sur les thématiques qui ressortaient de la première séance : habiter à la Villeneuve, grandir à la Villeneuve et s’adapter au changement climatique à la Villeneuve. L’objectif était de partir des préoccupations quotidiennes pour aborder la question de l’écoquartier populaire. Après avoir recueilli une 50aine de réponses, deux séances de lecture et de discussion autour des réponses ont eu lieu en mai 2022 pour discuter des résultats à partir de la méthodologie de l’enquête conscientisante et de la recherche-action participative.
Suite au cycle de l’Université Populaire sur l’écoquartier (printemps 2022), un groupe s’est consacré à la mise en place d’une initiative participative, inspirée des méthodes du placemaking, pour réfléchir à la requalification des espaces publics de la Villeneuve.
Cette initiative s’inscrit dans le contexte de l’arrivée d’une nouvelle équipe de paysagiste pour travailler sur le devenir du parc Jean Verlhac. Une présentation de cette nouvelle équipe a eu lieu le mardi 6 septembre 2022 en salle 150.
Nous avons suivi une démarche inspirée du place making. C’est une théorie qui propose d’aménager, de rénover ou de réhabiliter la ville en partant des façons dont les personnes utilisent les espaces, et des besoins ou envies qu’elles ont. Nous avons récolté la parole de ces habitant·es et usager·ères des lieux sous la forme de petits papiers. Les personnes pouvaient écrire le(s) mot(s) qu’elles voulaient, ou nous le faisions pour elles. Nous avons rencontré une cinquantaine de personnes au total et avons collecté une cinquantaine de mots.
Nous sommes allé·es à la rencontre des personnes qui se trouvaient autour du lac et dans la crique centrale. Nous avons discuté avec elles et leur avons demandé si elles aiment ces endroits, comment elles s’y sentent, ce qu’elles y font, ce qu’elles aimeraient changer. Une synthèse est en cours d’écriture.
Ce travail va se poursuivre dans les prochaines semaines et nous allons travaillé sur d’autres espaces publics. Ces démarches pourront contribuer aux réflexions menés par la nouvelle équipe en charge du devenir du parc de la Villeneuve (agence de paysage HYL choisie notamment pour sa sensibilité à l’histoire de la Villeneuve et à ses qualités patrimoniales).
La dernière rencontre a rassemblé le 7 mars l’AITEC, Next Planning, Pas Sans Nous, HALEM et Un Centre-Ville Pour Tous. Cette reprise de contact a permis de mesurer l’avancement et le renouvellement des initiatives.
Nous agissons, participons à ou accompagnons, dans divers territoires, des actions pour l’accès au droit au logement et au droit à la ville, des luttes contre la gentrification, les discriminations, les précarités et autres vulnérabilités & marginalisation ou exclusion (…). Nous proposons de faire le point collectivement sur les avancées de ces démarches communes et d’esquisser des pistes pour aller plus loin. La question centrale est bien centrée sur la coproduction de connaissances et de stratégies : comment nourrit-elle nos actions & nos campagnes de plaidoyer ?
Dans cette perspective nous proposons que les membres de ce petit groupe d’initiative sollicitent d’autres collectifs de leur connaissance, sur la base de l’intérêt qu’ils peuvent avoir à partager leurs expériences dans le sens des synergies à développer entre les luttes de terrain et des chercheur.e.s et/ou expert.e.s citoyen.nes.
La prochaine rencontre aura lieu le vendredi 17 juin 2022 – de 17:00 à 20h en préparation d’une journée ou demi-journée de séminaire au dernier trimestre 2022.
Plus d’infos : planning(a)zaclys.net
Le groupe de travail (l’AITEC, Next Planning, Pas Sans Nous, HALEM et Un Centre-Ville Pour Tous)
Affiche de la journée d’action du 26 et 27 Mars 2022
Pour la troisième fois, nous appelons à une Journée d’action pour le logement cette année. Nous sommes – la Coalition européenne d’action pour le droit au logement et à la ville (EAC): un réseau fondé en 2013 et composé de 31 organisations de 19 pays européens .
L’année dernière, lors de la Journée d’action pour le logement 2021, 75 actions ont eu lieu dans 68 villes [https://housingnotprofit.org/housing-action-day-2011/]. Malgré la pandémie et les mesures de confinement, un mouvement populaire européen s’est coordonné pour exprimer ses revendications légitimes pour le droit au logement et à la ville.
Le logement est au centre de toutes les grandes questions sociales de notre époque. Il est lié à la santé publique, au changement climatique et aux inégalités sociales, raciales et de genre de multiples façons. Cela s’étend au droit à l’espace public (droit d’accès et droit de décider de sa transformation) dans les villes et dans les zones rurales. Ces dernières années, les mouvements sociaux axés sur le droit au logement, à la ville et, plus globalement, à la terre, considèrent que les processus démocratiques de décision doivent être au cœur de la transformation et de l’accessibilité de l’espace. Cette mobilisation implique une grande variété de formes d’action qui ont donné lieu à de nombreux succès concrets. La demande massive des Berlinois pour exproprier les grands propriétaires, socialiser le parc immobilier et lutter contre la financiarisation en est un bon exemple.
Et pourtant, alors que les divisions sociales et la redistribution des richesses du bas vers le haut s’accroissent de manière erratique, les gens subissent des réductions de leurs revenus ou sont de plus en plus privés d’opportunités et de conditions de travail décentes. Le coût de la vie continue d’augmenter, de même que les coûts énergétiques qui montent en flèche. Les coûts du logement augmentent en permanence (loyers et acquisition), sans réelle réponse politique. Les privatisations massives et les politiques néolibérales qui se poursuivent depuis des décennies continuent d’être une véritable atteinte à la dignité humaine. Les gouvernements de toute l’Europe continuent de favoriser les profits des investisseurs au détriment des droits humains fondamentaux. Nous ne pouvons pas rester silencieux !
Malgré la crise exacerbée par la pandémie, la situation s’est aggravée. La campagne #stayhome a révélé un niveau de cynisme difficile à accepter. Les symptômes que nous observons peuvent être différents dans nos régions, tout comme l’objet de nos luttes. Mais les causes sont les mêmes : c’est la propriété privée, c’est la politique infiltrée par le lobby, c’est l’inégalité croissante. En bref, c’est le capitalisme. 2021 n’a été qu’une année de plus d’expulsions de locataires et de petits propriétaires, d’augmentation du coût du logement et de gentrification, d’augmentation du nombre de sans-abri, de marginalisation des populations racisées et à faibles revenus, de destruction des modes de vie alternatifs, de privatisation des terres et des logements, d’accaparement des terres et de déplacement des communautés indigènes et d’urbanisme terne au seul profit du capital.
Le 31 mars marque la fin du moratoire hivernal sur les expulsions dans plusieurs pays européens. Mais cette année, c’est aussi la date d’une éventuelle expulsion du Collectif Zone Neutre Occupation KBC à Bruxelles, un ancien bâtiment bancaire occupé à quelques centaines de mètres du quartier européen – ainsi que d’autres squats de personnes sans-papiers. Le Collectif Zone Neutre Occupation KBC héberge aujourd’hui environ 200 personnes avec différentes situations légales précaires, luttant à la fois pour leur droit au logement et pour le droit de rester et de travailler en Belgique. Ce cas représente parfaitement l’état actuel des choses en reliant les luttes pour la liberté de circulation et la liberté de séjour. Nous condamnons profondément ce projet d’expulsion et nous sommes pleinement solidaires du collectif. Surtout dans l’ombre des mouvements d’extrême droite qui émergent dans le monde entier, nous devons unir nos luttes avec toutes les personnes qui se battent contre toutes sortes d’injustices systémiques.
Nous demandons : – Une variété de modèles de logement alternatifs libres des forces du marché qui permettraient un monde sans expulsions ; – Une propriété socialisée des logements et des terrains ; – La réquisition des bâtiments vacants et la diminution totale du nombre de sans-abri ; – Les ressources nécessaires pour construire des logements de haute qualité et neutres pour le climat, qui profitent aux gens et non à la nouvelle industrie “verte” ; – Une pratique de planification radicale et populaire. Pas de démolitions inutiles. – Un droit sans frontières à la circulation, au logement et à l’espace public ;
Nous voulons un changement systémique qui permettra tout cela.
Les 26 et 27 mars, rejoignez la Journée d’action pour le logement 2022 et faites entendre nos revendications !