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Cycle de projection des films d’Avi Mograbi du 14 au 17 mars 2024
mars 14 @ 6:00 pm - mars 17 @ 5:00 pm
En partenariat avec le centre culturel Beyti, et avec le soutien de la Fondation Anna Lindh, Next planning co-organise un cycle de projection du 14 au 17 mars 2024 en présence du cinéaste israélien Avi Mograbi.
Toutes les projections ont lieu à Beyti, au 13 rue Henri Le Châtelier 38000 Grenoble (face à la piscine Bulle d’O).
Ouverture des portes 1h avant la séance – Petite restauration sur place (assiete végé 3euros).
Comment j’ai appris à surmonter ma peur et à aimer Ariel Sharon (1h01)
Jeudi 14 mars / repas 19h00 / film 20h
À l’approche de la campagne des élections de 1996, Avi Mograbi décide de réaliser un documentaire autour d’une figure
politique à la fois mal-aimée et admirée, ancien ministre d’État et général légendaire de l’armée, Arik Sharon. Ayant
refusé, pour des raisons morales et politiques de servir lors de la guerre du Liban en 1982, initiée par le ministre de la
Défense, Arik Sharon, Mograbi possède un point de vue très « personnel » sur celui-ci. En cours de tournage, Mograbi
modifie son regard sur Sharon. À sa grande surprise, il le trouve très sympathique.
Aout avant l’explosion (1h12)
Vendredi 15 mars /repas 19h00 / film 20h + échange avec le réalisateur
Dans la chaleur étouffante d’un mois d’août en Israël, le cinéaste alterne scènes de rue marquées par les tensions inter-
communautaires qui surchauffent les esprits (y compris le sien) et saynètes grinçantes où il joue, face caméra, son
propre rôle, celui de sa femme et celui du producteur d’un film qu’il prépare sur le massacre de musulmans par un colon
israélien dans une mosquée à Hébron.
Dans un jardin je suis entré (1h43)
Samedi 16 mars / petit dèj 9h30 / film 10h30 + échange avec le réalisateur
“Dans un jardin je suis entré” fantasme un Moyen-Orient disparu, dans lequel les communautés n’étaient pas séparées
par des frontières ethniques et religieuses, un Moyen-Orient dans lequel même les frontières métaphoriques n’avaient
pas leur place. Avi Mograbi et Ali, son ami palestinien d’Israël, entreprennent un voyage vers leur histoire respective
dans une machine à remonter le temps née de leur amitié. Le Moyen-Orient d’antan, où ils pourraient coexister sans
effort, refait surface avec une grande facilité.
Pour un seul de mes yeux (1h40)
Samedi 16 mars / repas 19h / film 20h00 + échange avec le réalisateur
Les mythes de Samson et de Massada enseignent aux jeunes générations israéliennes que la mort est préférable à la
domination. Alors que la seconde Intifada bat son plein, les Palestinien·nes subissent quotidiennement les humiliations
de l’armée israélienne : les paysan·nes ne peuvent librement labourer leurs champs, des enfants sont bloqués des
heures au poste-frontière au retour de l’école. Exténuée, cette population, comme hier chez les Hébreux face aux
Romains ou Samson face aux Philistins, crie sa colère et son désespoir.
Z32 (1h20)
Dimanche 17 mars / petit dèj 9h30 / film 10h30 + échange avec le réalisateur
Suite à la mort de deux policiers palestiniens dans une mission de représailles, un ex-soldat israélien cherche le pardon.
Sa petite amie ne pense pas que ce soit si simple, elle soulève des questions que lui n’est pas encore capable d’affronter.
Le soldat témoigne volontairement devant la caméra, mais ne veut pas dévoiler son identité. Et le cinéaste, tout en
cherchant la solution adéquate pour préserver l’identité du soldat, interroge à travers cette tragédie musicale
documentaire sa propre conduite politique et artistique.
Les 54 premieres annees (1h48)
Dimanche 17 mars // repas 13h / film 15h00 + échange avec le réalisateur
Qu’est-ce qu’une occupation militaire ? À travers les témoignages de soldats qui l’ont mise en œuvre, Avi Mograbi dévoile
le fonctionnement d’une occupation colonialiste et met en lumière la logique qui sous-tend de telles pratiques. Dans cet
exposé, le réalisateur se réfère aux cinquante-quatre années d’occupation israélienne des territoires palestiniens de
Cisjordanie et de la bande de Gaza pour esquisser un « manuel abrégé d’occupation militaire »