Documentation du groupe recherche de l’Assemblée des Communs de Marseille

Une Assemblée des Communs a été organisée du 12 au 14 novembre 2021 à Marseille pour partager des expériences, des outils et des stratégies sur les communs. Le programme proposait d’ouvrir des chantiers qui conjuguaient des thématiques (communs fonciers, soin et santé, communs urbains…) et des enjeux tranversaux (entraide juridique, financements, recherche, expérimentations…) dans le contexte de l’anthropocène, de la mondialisation entravée et d’une crise sanitaire qui s’installe dans la durée. Cette rencontre était une évasion bienvenue dans un quotidien rythmé par les restrictions et conséquences des différentes vagues de la pandémie.

Le mouvement francophone des communs ne s’était pas réuni physiquement depuis le Commonscamp qui avait déjà eu lieu dans la cité phocéenne en Janvier 2020. Dans l’intervalle entre les deux évènements, les commoneurs-euses se sont activement impliqué.es dans des campagnes de plaidoyer lors des élections municipales, puis suivi.es attentivement les vagues vertes et citoyennes qui ont déferlées dans plusieurs métropoles françaises (Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Marseille, Tours…), des villes moyennes (Chambéry, Annecy…) et de nombreux villages (…). Parmi ces expériences du nouveau municipalisme français, la victoire du Printemps Marseillais a suscité un intérêt particulier du fait de ses liens avec les luttes urbaines et les communs. L’assemblée des communs de Marseille était ainsi l’occasion d’identifier les facteurs internes et externes, favorables et défavorables pour les communs dans ce nouveau contexte politique.

Ce document propose une restitution non exhaustive du groupe recherche de l’Assemblée des Communs. Il rend compte de deux activités organisés dans deux secteurs très différents de la ville : au centre-ville et dans les quartiers nords de Marseille. Il débute par un récit de la visite de l’histoire des luttes de Noailles au musée d’histoire de Marseille autour de l’interrogation « du patrimoine comme commun »i et du récit de la balade-atelier intitulé « Le sens de la pente » qui a été l’occasion de réfléchir en marchant aux recherches du mouvement des communs.

Rendre compte est une tâche délicate. Comment restituer sur le même plan des présentations d’expériences, des débats, des connaissances sur le territoire et autres discussions informelles ? Sans prétendre à l’exhaustivité, nous proposons de partager des présentations, des bribes de conversations, des photos, des fragments de documents récoltés, quelques anecdotes personnelles et des premières analyses sur les communs. Cette première esquisse pourra servir à un transect sensible des territoires traversées1.

Certaines discussions ont eu lieu avant même le début de l’assemblée des communs. Tout au long de la descente de la vallée du Rhône pour rejoindre Marseille depuis les Alpes, des conversations passionnantes se sont engagés sur les biens communaux et l’action des communautés locales dans la préservation de leur environnement. Ces discussions se sont poursuivis jusqu’au point de rendez-vous à Massilia Vox (un tout nouveau local associatif situé à proximité de la gare St Charles) où l’accueil et les retrouvailles avec nos ami-e-s de Marseille ont été très chaleureux.

Le patrimoine commune commun : récit des luttes urbaines de Noailles au musée d’histoire de la ville de Marseille

Quelques semaines après le troisième anniversaire des effondrements d’immeubles de la rue d’Aubagne, une visite de l’exposition sur les luttes urbaines de Noailles était organisée au musée d’histoire de la Ville de Marseille dans le cadre de l’Assemblée des Communs. A partir des témoignages du collectif Noailles Debout et de l’Hotel du Nord, l’objectif était de réaliser une micro-enquête collective et contributives sur cette histoire tragique et les mobilisations d’habitants pour réfléchir ensemble au patrimoine comme commun.

Depuis la passerelle extérieure surplombant les ruines de l’ancien port de Marseille, Julie Demuer de la coopérative de l’Hotel du Nord a débuté la visite par une présentation d’une exposition de l’opération Bourse réalisée dans les années 60 par les architectes Boileau et Labourdette pour construire 300 logemenets et un centre commercial2. Cette vaste opération urbaine d’architecture brutaliste a été effectuée sur une zone laissée vacante après plusieurs vagues successives de démolitions d’immeubles et de terrassements qui se sont succedés entre 1848 et 1911 sans jamais réussir totalement à effacer les usages populaires. Le décor était planté : la destruction des quartiers populaires du centre-ville de Marseille est un processus à appréhender dans la longue durée.

Photo : David Gabriel CC-by-SA

Le 5 novembre 2018, deux immeubles de la rue d’Aubagne dans le quartrier de Noailles à Marseille se sont effondrés causant la mort de huit personnes. Dans les semaines et mois qui ont suivi plus de 800 immeubles ont fait l’objet d’un arrêté de péril provoquant le déplacement de plusieurs milliers de Marseillais évacués de leurs logements.. Les évènements de la rue d’Aubagne ont exposé au grand jour l’inaction des élus de la ville de Marseille face au logement insalubre. Ce jour là, les violences invisibles du mal-logement sont devenues visibles suscitant une mobilisation de grande ampleur qui restera comme un tournant dans l’histoire de Marseille.

Le samedi 10 novembre 2018, une marche blanche a rassemblé 10 000 personnes en hommage aux huits victimes. Cette manifestation était l’expression de l’indignation du peuple marseillais face au logement insalubre mais aussi le reflet du processus d’auto-organisation des habitants. En effet, plusieurs initiatives se sont déroulées tout au long de cette folle semaine autour de l’assemblée de quartier « Agora de Noailles » qui a donné naissance au collectif du 5 Novembre – Noailles en colère « pour défendre les droits des proches des victimes et de tou.tes celles et ceux qui ont été sinistrés, évacué.es, touché.es par ce drame. ». Les effondrements de la rue d’Aubagne ont fait l’objet de nombreux articles de la presse locale et nationale, des interviews et des milliers de messages postés sur les réseaux sociaux. Parmi les initiatives médiatiques, le journal « La Marseillaise » a lancé une grande enquête citoyenne sur l’habitat indigne relayés par des associations Emmaüs Pointe-Rouge, Droit au Logement, le Donut Infolab et la Confédération Nationale du Logement et de nombreux citoyens. En quelques jours le hashtag #balancetontaudis est devenu viral permettant de signaler plusieurs centaines de logements insalubres3.

La semaine suivante, une marche de la colère est organisé en bas de la rue d’Aubagne « pour que les responsables du drame de la rue d’Aubagne et du pourrissement des habitants soient condamnés ! Marseille en deuil, Marseille en Colère ! », suivi le lendemain par un concert de soutien aux sinistrés de Noailles dans la salle du Molotov qui rassemble de nombreux artistes locaux dont Massilia Sound System, K-Rhyme Le Roi, Toko Blaze et bien d’autres.

Photo : David Gabriel CC-by-SA

Le 1er décembre une seconde manifestation rassemble de nouveau 10000 personnes lors d’une marche pour le droit à un logement digne pour toutes et tous. Au Vieux Port, le cortège converge avec les gilets jaunes qui participaient à son « Acte 3 » contre la politique gouvernementale. Rassemblé devant l’Hotel de Ville designé comme un symbole du pouvoir à renverser, les manifestants ont été dispersé par des grenades lacrymogènes lancées par les forces de police. Dans la plus grande confusion, des petites barricades sont alors levés sur la Canebière. Alors qu’un cortège s’était reformé dans les petites ruelles du bas de Noailles, la police a continue d’inonder le secteur de gaz en faisant ricocher les grenades sur la façade des immeubles. C’est à ce moment là, que Zineb Redouane, une habitante de Noailles de 80 ans, fut grievement blessée par des grenades alors qu’elle était en train de fermer les volets de son appartement situé au 4ème étage. Mois d’un moins après le 5 novembre, le quartier de Noailles était de nouveau frappé par un drame amplifiant la colère et la détermination des habitant.es.

Les habitants vont multiplier les actions contre l’habitat indigne pendant le mois de décembre 2018. Après l’annulation du conseil municipal du 10 décembre, les élus de la ville de Marseille seront mis sous pression lors du conseil municipal du 20 décembre. Le collectif du 5 Novembre pointe les responsabilités des élus dans le drame de la rue d’Aubagne et plus largement du logement insalubre à Marseille. La gestion de la crise est lamentable. La majorité municipalité ne prend même pas le temps de recevoir les familles des victimes et s’enferme dans le déni. L’unique réaction des pouvoirs publics a été de multiplier les arrêtés de péril et d’insalubrité engendrant l’évaculation des milliers de marseillais de leur logement. La municipalité étant incapable de gérer dignement les processus de relogement, la contestation initiale centrée sur le drame du 5 novembre va s’élargir progressivement à la question des évacuations d’immeuble. Pendant les fêtes de fin d’année, un formidable mouvement de solidarité s’organise pour soutenir les familles délogées en collectant des vêtements, produits d’hygiènes, repas (…) mais aussi créer des moments de répis pour les familles à travers des moments culturels et convivaux.

En quelques semaines, la rue d’Aubagne est devenue l’épicentre d’un vaste processus d’auto-organisation des habitant.es. Elle est redevenue un commun urbain grâce aux pratiques de commoning. Les murs de Noailles se sont recouvert d’affiches, des messages ont été peints sur les trottoirs et les façades. Les assemblées populaires ont rassemblé des centaines de personnes différentes. L’histoire tragique a donné naissance à des mouvements d’habitants animés d’une rage porteuse d’espoir et d’une volonté d’agir qui s’étend à l’échelle de la ville. La parole collective s’est structuré progressivement pour élargir les revendications du logement à la ville. La publication du « Manifeste pour une Marseille Vivante, Accueillante et Populaire » a listé une série de rendications allant de la réquisition des logements vides à la lutte contre spéculation immobilière mais aussi exigeant la rénovation des écoles, l’annulation des partenariats publics-privé (…) et la construction d’opération d’urbanisme avec les habitants. La tribune publiée dans le Monde intitulée « Nous sommes tous les enfants de Noailles » témoigne de ce processus de d’expression collective d’une parole politique.

Au printemps 2019, la question du relogement des délogés sera au cœur des négociations entre les collectifs et les pouvoirs publics. Alors que les évacuations et démolition se poursuivent, les collectifs réussissent à imposer leurs conditions dans une charte du relogement co-construite par l’Etat, la Ville de Marseille, le Collectif du 5 Novembre – Noailles en Colère, Un Centre ville pour Tous et de nombreux autres partenaires. La charte expose le cadre de mise en place des procédures pour les personnes évacuées (l’insalubrité, le péril, les modalités d’évacuations de logement) ; les dispositifs d’accompagnement des personnes évacuées, la prise en charge de leur hébergement et de leurs besoins élémentaires et la prise en compte du traumatisme psychologique qu’elles subissent, et l’ensemble des étapes vers le relogement définitif. La signature de la charte en Juillet 2019 après de longues négociations marquera une victoire des associations pour la défense des droits des habitant.es impactés.

Au bout de six mois de luttes urbaines, les associations signataires du « Manifeste pour une Marseille Vivante, Accueillante et Populaire » ont organisé les Etats Généraux de Marseille qui se sont tenus à Air-Bel et la faculté Saint Charles. Plus d’un millier de personnes se sont réunit pour affirmer que « rien n’effacera le malheur de l’effondrement de la rue d’Aubagne, le 5 Novembre 2018. Mais nous avons trouvé l’énergie de nous réunir pour élaborer de quoi non seulement désigner les responsables mais aussi dessiner un avenir désirable pour Marseille ». Ces Etats Généraux ont été une première étape dans la construction d’un changement de politique à Marseille qui a précipité la fin du règne de Gaudin et l’émergence du Printemps Marseillais lors des élections municipales en 2020.

Le patrimoine de Noailles en commun

Réuni autour de la maquette du quartier de Noailles réalisés par des étudiants en architecture, notre groupe s’est intéressé au patrimoine de Noailles comme commun et à la construction des récits sur les luttes urbaines de la rue d’Aubagne. Le processus d’auto-organisation qui s’est déroulé autour de la rue d’Aubagne a produit un nouveau lien entre les habitants et les espaces urbains réappropriés. Comme a pu l’écrire David Harvey « par leurs activités et leurs luttes quotidiennes, les individus et groupes sociaux créent le monde social de la ville, et engendrent ainsi quelquechose de commun qui constitue un cadre à l’intérieur duquel ils peuvent tous résider.4 » Il n’y a qu’un pas pour considérer le patrimoine de Noailles comme un commun. Nous parlons ici aussi bien du patrimoine urbain, tel que les rues (en premier lieu la rue d’Aubagne), les places et des immeubles (au cœur des enjeux), mais aussi tout le patrimoine immatériel engendré par la mobilisation collective (récits, images, connaissances…).

Photo : David Gabriel CC-by-SA

Le récit des luttes urbaines de Noailles a aujourd’hui sa place au sein du musée d’histoire de la ville de Marseille. La rencontre entre l’association Noailles Debout  et la conservatrice Christine Breton a abouti à une exposition d’une collection d’objets en lien avec l’histoire des mobilisations de la rue d’Aubagne lors des journées du patrimoine 2019. Parmi ces objets, « les Chaînes » servant à cadenassées les portes des immeubles en péril ont été remis au conservateur du musée d’histoire de la ville de Marseille.

A l’occasion du premier anniversaire de l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne, les habitants ont inauguré la «place du 5 novembre ». Ce baptême de la place a été un moment fort dans la construction d’une mémoire commune et de réappropriation d’un commun urbain. Un livret a été publié pour laisser une trace de cette événement : « En décidant de donner un nom à ce carrefour, nous voulons que cette date reste à jamais inscrite dans la mémoire » (…) « il est le nom de la double place que les Marseillais ont décidé de prendre dans cette histoire pour qu’elle ne se répète plus jamais. Une place d’habitant.e.s organisées à tenir et à revendiquer ; rester dignes face à l’indigne. Une place urbaine et commune à investir et à reprendre : la rue comme le lieu de l’appropriation et de la prise de pouvoir des habitant.es sur l’histoire. » Le nom de la place a depuis été officialisé par la nouvelle municipalité en novembre 2020.

Pour Laura Spica de l’association Noailles Debout, il est important que l’histoire du 5 novembre 2018 soit écrite par les personnes qui se trouvaient à proximité du « kilomètre zéro », c’est à dire le lieu des effondrements. Le statut de personne affectée par la catastrophe produisant une légitimité politique pour s’exprimer sur l’évènement. La mise en récit des évènements a été un moyen de prendre soin des personnes impactées pour essayer de dépasser les chocs et traumatismes. Le récit n’est pas qu’une description des faits ou une analyse de l’action collective des habitant.es. mais aussi un partage des émotions liées au trauma. Une participante a témoigné que cette expérience pouvait faire écho aux pratiques de santé communautaire où les problèmes sont pris en charge par l’ensemble des ressources de la communauté. Il a également été souligné que le partage des émotions s’inscrit dans une longue tradition des luttes féministes.

Prendre place pour prendre soin

Nous avons ensuite exploré un second espace du musée d’histoire de la Ville de Marseille dédié à l’exposition des images, objets et archives des effondrements de la rue d’Aubagne. Une discussion s’est ouverte sur cette collaboration originale entre habitants, conservateurs, associations, artistes et chercheurs sur la mémoire des effondrements du 63 et 65 rue d’Aubagne. A l’initiative de la coopérative de l’Hotel du Nord, le projet « Prendre place » a été imaginé pour que « les habitants organisent leurs archives, écrivent leurs mémoires et transforment leur avenir à travers un processus de patrimonialisation ».

L’histoire du quartier de Noailles est à envisager dans un temps long. Les mobilisations de Noailles forment un patrimoine immatériel vivant qui s’est transmis au fil des années.

Photo : David Gabriel CC-by-SA

Laura Spica a témoigné de l’effondrement du point de la rue d’Aubagne le 5 Juillet 1867 qui a causé la mort de plusieurs ouvriers. Il faudrait également de souligner, aux cotés des capacités exceptionnelles des habitants de Noailles face à la situation dramatique, le rôle des associations comme un Centre Ville pour Tous et tant d’autres qui ont contribué au succès des mobilisations. Les connaissances acquises depuis les premières luttes à Belzunce et rue de la République ont été décisives pour favoriser l’émergence de ce mouvement pour le droit à la ville à Noailles. Ou des premières assemblées populaires organisé dès 2005 à Noailles par le mouvement la Rage du Peuple qui pointait déjà la question du logement insalubre et du droit à la ville. Dans la lignée d’Halbwachs qui a posé les fondements du lien entre la ville et la mémoire collective, un travail complémentaire pourrait être réalisé avec des chercheurs pour restituer et transmettre l’épaisseur de l’histoire de nos quartiers comme contribution au patrimoine en commun.

Pour Prosper Wanner, la convention Faro sur la valeur du patrimoine culturel pour la société permet justement que les habitants décident ce qui fait patrimoine pour eux. Grâce au réseau de la convention Faro, les luttes de Noailles peuvent être mise en perspectives aux cotés d’autres expériences à Rome, Lisbonne, Belgrade ou à Casablanca (atelier de l’observatoire). Tout comme le renforcement des liens avec les chercheurs, les alliances avec les institutions culturelles comme les musées est un enjeu stratégique pour les mouvements d’habitants qui agissent pour les communs et le droit à la ville.

Perspective des luttes urbaines à Noailles

Une nouvelle phase s’ouvre avec les projets de réhabilitation des immeubles insalubres à Noailles comme dans le reste de la ville. Dans le cadre du projet périmètre d’aménagement (PPA), plusieurs îlots ont été identifiés pour réaliser des opérations de réhabilitation exemplaire. Le projet est porté par la Métropole de Marseille mais la ville de Marseille a la délégation de la concertation pour la mise en œuvre du projet. Tout ce qui concerne le logement insalubre à Noailles est un enjeu politique très important pour la nouvelle municipalité du printemps marseillais qui est attendu au tournant sur ce sujet par les habitant.es.

A l’automne 2020, l’adjointe à l’urbanisme Mathilde Chaboche a proposé l’organisation d’atelier populaire d’urbanisme (APU) pour co-construire les projets de réhabilitation. L’association Un Centre Ville pour Tous s’est alors saisie de cette proposition pour organiser des premières APU sur la déclaration d’utilité publique – réserve foncière (DUP) de la rue d’Aubagne5 à l’automne 2021. Malgré ces initiatives, les habitant.es ne sont toujours pas officiellement reconnues comme parties prenantes du projet. La mobilisation des habitants doit donc se poursuivre pour réussir à imposer des conditions une réelle co-construction du projet urbain afin de défendre le patrimoine de Noailles comme un commun urbain.

Le rôle des chercheurs-euses est également un enjeu stratégique pour apporter un soutien aux démarches de co-construction. Il serait nécessaire d’explorer les différents outils juridiques permettant de défendre un projet de réhabilitation en faveur du patrimoine commun ; de la loi Lamy qui impose le principe de co-construction dans les projets urbains des quartiers politiques de la ville à travers les conseils citoyens à la convention Faro du Conseil de l’Europe qui permet aux habitants de défendre ce qui fait patrimoine pour eux.

Plus d’infos : https://assembleesdescommuns.cc/

1Frédéric Pousin, Audrey Marco, Valérie Bertaudière-Montès, Carole Barthélémy et Nicolas Tixier, « Le transect : outil de dialogue interdisciplinaire et de médiation », VertigO, Hors-Série n° 24, 2016.

  • 2Jacques Henri-Labourdette, architecte – Une vie, une œuvre, éd. Gilletta-Nice-Matin, Nice, 2002, 158 p.

3https://www.arcgis.com/apps/StorytellingSwipe/index.html?appid=9057633a0e04444e856bbdeeb23f9913#

4David Harvey, Villes rebelles. Du droit à la ville à la révolution urbaine, 2012

5https://centrevillepourtous.fr/2021/04/27/ateliers-populaires-durbanisme-a-noailles/

6https://www.hoteldunord.coop/sauvons-miramar-retours-sur-la-saison-1/